poemes

J’observe de façon perçante Toujours de manière innocente Ce qui m’entoure et me passionne Heureux de vivre je ronronne Mon instinct de bête sauvage De félin bondit au passage Je fais donc preuve de finesse Me rapprochant tout en souplesse Pour chiper...

La demoiselle boudeuse Cache derrière ses franges Sa moue de jeune amoureuse L’inconnu est si étrange ! Donzelle à la robe gonflée Semble toute tremblotante Dessous ses airs de mijaurée Sa lumière est vacillante Le rouge lui chauffe les joues Son émoi...

Chatte couleur de souris, D'un superbe gris, Comme les cendres, la suie. Beiges sont tes doux reflets. Tu es enroulée, Robe de toute beauté. Et la couleur de tes yeux, Ni marron, ni bleus, Ni du russe, ni du Chartreux. Mais de ces verts limpides, Vert...

Nous scrutons dans l’obscurité un mouvement, A l’affût d’un bruit, d’une luminosité. Les spectateurs participent en allumant Des pétards pour amateurs artificiers. Le ciel est noir, les gens se mettent à trépigner. La musique de fond en diversion s’éteint....

Diamants éblouissants Hypnotiques aimants Nos regards se sont croisés Le temps d’une nuit d’été Aigues-marines, tes yeux Je plonge pour m’y noyer Sans un nuage, les cieux Je m’y laisse tournoyer Deux paupières de velours Qui papillonnent, cillent Et glissent...

Traverser le désert A s’en assoiffer de sang. Traverser les enfers A en croiser des déments. Les souvenirs brûlent la mémoire, Cœur carbonisé. Déambuler, aveugle dans le noir, Jusqu’à s'écrouler. Traverser les torrents, Les lames crèvent les yeux. Traverser...

Courbettes, A genoux, Demande ma main. Courbettes, Au râteau, Dans mon jardin. Courbettes, Sur ton sexe, Jeux de vilains. Courbettes, A l’église, Geste divin. Courbettes, A la chinoise, En mandarin. Courbettes, Aux poètes, Aux écrivains.

Tu te terres, t’enterres toute entière Dans ce tombeau qui est ton repère. Replier comme dans une prière, Tu souhaites oublier tes hiers. Chaque année, tu réitères, T’offrant un sommeil prospère, Accumulant le nécessaire Pour contrer ce qui t’exaspères....

Si j’étais un oiseau, A voir la vie d’en haut, Planant de mes seules ailes. Tout m’apparaît plus beau, Mes yeux comme un faisceau, Vous dominant du ciel. Oubliées les petites imperfections, Je ne verrai que l’ensemble. Les signes de vos insatisfactions...

Lovée bien au chaud tout contre toi, Je me suis habituée à la lumière. J’aurais voulu rester blottie là Mais j’ai commencé à y voir plus clair. Pourtant j’étais en sécurité. Besoin d’élargir mon univers Car je commençais à étouffer, Charger mes poumons...