A l'origine de la peur
Pour chaque peur
Paralysante, obsessionnelle
Rappelle-toi la première heure
Cherche la source originelle
L’angoisse primaire
Perte du premier amour
Celui de ta mère
Qu’elle t’abandonne toujours
Contagion du sentiment
Comme gangrène
S’étend à chaque élément
Auquel elle t’enchaîne
Ta plus grande peur
Mute sournoisement
Et se cache ailleurs
Dans les plis du tourment
De formes très variées
Elle t’empêche d’agir
Le train, les gens, les araignées
Dans le monde t’engourdir
Elle fait couler ta sueur
Arrache tes entrailles
Crible ton sol d’horreur
Et ton ciel de grenaille
Il te suffit d’y penser
Pour la reconnaître
Malgré toi l’inviter
Et t’y soumettre
Tu l’anticipes
Avant même qu’elle ne soit
Et par principe
Tu te cloîtres chez toi
Jamais tu ne lâches
A fond tu maîtrises
Tes envies coupées à la hache
Les détails tu supervises
Ta vie est un fardeau
Une lutte au quotidien
Les souffrances plein le dos
Tu plies, c’est la fin
La peur a eu raison de toi
Elle a castré
Tailladé la confiance en soi
Tu croupies là, prostré
Paralysante, obsessionnelle
Rappelle-toi la première heure
Cherche la source originelle
L’angoisse primaire
Perte du premier amour
Celui de ta mère
Qu’elle t’abandonne toujours
Contagion du sentiment
Comme gangrène
S’étend à chaque élément
Auquel elle t’enchaîne
Ta plus grande peur
Mute sournoisement
Et se cache ailleurs
Dans les plis du tourment
De formes très variées
Elle t’empêche d’agir
Le train, les gens, les araignées
Dans le monde t’engourdir
Elle fait couler ta sueur
Arrache tes entrailles
Crible ton sol d’horreur
Et ton ciel de grenaille
Il te suffit d’y penser
Pour la reconnaître
Malgré toi l’inviter
Et t’y soumettre
Tu l’anticipes
Avant même qu’elle ne soit
Et par principe
Tu te cloîtres chez toi
Jamais tu ne lâches
A fond tu maîtrises
Tes envies coupées à la hache
Les détails tu supervises
Ta vie est un fardeau
Une lutte au quotidien
Les souffrances plein le dos
Tu plies, c’est la fin
La peur a eu raison de toi
Elle a castré
Tailladé la confiance en soi
Tu croupies là, prostré