Laissons-nous une chance
Moi : Tu penses être tout seul
Avec tes mauvaises pensées,
Rien à quoi te raccrocher.
Tu crois que tous t’en veulent
De toujours tout garder,
De ne jamais te dévoiler.
Toi : Tu es une femme souriante
Qui ne cesse de plaisanter,
Sur les maux de notre société.
Tu parais si confiante
En la vie, et ses secrets,
Tu veux les partager.
Moi : Ne te fie pas à ma face,
Gratte plus la surface,
Et tu verras que le vernis peut s’écailler.
Toi : Mais le peu que tu donnes,
Lorsque tu rayonnes,
Me décide à au moins essayer.
Nous 2 : Au commencement de la vie,
On manque d’expérience,
Laissons-nous une chance
Laissons-nous une chance.
De surmonter nos peurs,
De mettre de la couleur,
Là où persiste la nuit
Là où persiste la nuit.
Moi : Tu commences à sourire
A sortir de ta cage,
Même par temps d’orages.
Tu ne veux plus souffrir,
Supporter les naufrages,
D’être comme un otage.
Toi : Tu parais aussi sûre
Qu’un vénérable sage,
Qui transmet son message.
Tu es sans doute trop mûre
Malgré ton jeune âge,
Et tes enfantillages.
Moi : Tu t’apprêtes à comprendre
Que sous mes airs tendres,
Je suis une vive - écorchée.
Toi : Je veux trouver un moyen
Pour me sentir mieux que bien,
Même si ce n’est qu’un dérivé.
Nous 2 : Au commencement de la vie,
On manque d’expérience,
Laissons-nous une chance
Laissons-nous une chance.
De surmonter nos peurs,
De mettre de la couleur,
Là où persiste la nuit
Là où persiste la nuit.